Au Nord du Cercle Arctique

1°) de Sallatunturi (Finlande)

Mercredi 11 juillet 2018

« Que faites-vous durant cette pause, perdus dans ce chalet en Laponie ? »
« Rien, voilà, rien. »

Nous sommes absolument seuls, aucun contact avec les gens du cru vivant au village à 10 km de là, si ce n’est les brèves échanges marchands. Et oui, il faut pourvoir au ravitaillement !
 

 

L’occasion de découvrir le nâkkileipa pour de vrai. On connait tous ce pain des pays nordiques sous les noms de Cracotte ou de Wasa. Ici on dit du crackpain. Ici, c’est le pays des baies, myrtilles et airelles, les gens cueillent, cueillent et nous, empotés, ne trouvons rien ! Ont-ils des endroits secrets, comme chez nous pour le muguet ou les girolles ?

Le penseur des rondins!
Z’avez vu le taon au milieu de la photo?

Et gouter au karsjalanpiirakka (il est long ce mot à transcrire mais à prononcer, allez-y !), c’est une galette fourrée aux pommes de terre, carottes et au renne. Et oui, parce que ça se mange aussi le renne, autant que la vache chez nous (qu’on nous dit que c’est du bœuf).
 

Faut avouer que c’est encore plus délicieux de les voir se promener devant le chalet, nonchalamment et sans vraie crainte. Un peu farouches, ils se laissent tout doucement approcher et quand vous êtes à les toucher, hop, ils filent en deux bonds.

Bon, tu te pousses, qu’on puisse sortir.

 

Le temps est chaud, le ciel bleu et les petites balades nous conduisent dans la forêt, dans les aiguilles de pins qui craquent sous les pieds, les sentiers serpentent au bord du lac, passent devant les maisons en rondins, pas de clôtures ni de palissades, encore moins de grilles.
 

 
Les motoneiges sont garées, les saunas en intérieur et les jacuzzis en extérieur attendent la neige abondante et le retour des propriétaires.

Ça, c’est un jacuzzi d’extérieur.
Ça, c’est le tri !
Sauna champêtre?
Ben non!

C’est le silence strié du bourdonnement incessant des taons et des moustiques. Parfois un bivouac avec son chapeau pointu, ses bancs et son âtre au milieu.
 

 

Je touche des fleurs douces et duveteuses comme du coton. Merci Hélène ma botaniste pour reconnaitre la linaigrette des marais et m’apprendre que les trolls en font des réserves pour l’hiver.

Les Trolls ne doivent pas être loin!

 

Nous n’avons pas croisé en chemin les trolls de ce pays, sûrement sont-ils moins nombreux qu’en Norvège où les rennes sont-ils trop nombreux et les auraient-ils piétinés ? Ben non, les trolls ce sont des géants, ils ne risquent rien !

Au-dessus du lac on voit bien les remonte-pentes du ski, il y a même deux pistes noires. C’est amusant parce qu’on apprend que tunturis veut dire collines et ici, elle est haute de 470 mètres ! On dit qu’il y a 700 tunturis en Finlande. Ski de piste, nordique, de fond, raquettes, motoneiges, traîneaux tirés par les rennes, par les huskys sans oublier le Père Noël qui habite à 100 km d’ici à Rovaniemi, on imagine sans peine la foule des passionnés des joies hivernales et quand on voit le nombre de chalets clos l’été, l’hiver la vie humaine doit battre son plein. Les chemins de motoneige sont même jalonnés de réverbères !
 

Pour l’heure c’est le chaud été et nous savourons ce qui s’apparente à une retraite de silence et de repos et c’est parfait, même s’il n’y fait jamais nuit.

Nous n’avons pas vu les aurores boréales parce qu’il faut de la neige. En effet, ce sont les renards polaires qui balayent cette neige avec leur queue touffue pour que cette poussière magique s’envole dans le ciel. Belle légende perpétuée par le peuple Samis !

2°) des îles Lofoten (Norvège)

Jeudi 19 juillet 2018

« Il ne faut pas de tout pour faire un monde, il faut du bonheur et rien d’autre »

C’est ainsi, le cœur rempli de joie que nous quittons la Finlande qui nous a conquis, ses rennes promeneurs aux larges sabots à la démarche pataude, ses 200 000 lacs chatoyants sous le soleil et ses forêts boréales silencieuses.

 

 

 

 

Nous effleurons la Suède pour la traverser et arriver en Norvège.
 

 

Parce que choisir les Lofoten, c’est un peu magique et même si, ici, il faut penser à prendre des élastiques parce que les billets s’envolent, le lapis-lazuli de l’eau, les nuages bas qui s’effilochent sur les flancs des montagnes et celles-ci qui chutent dans la Mer de Norvège valent bien les désagréments du porte-monnaie.

Filet à provisions ou provisions enfilées?
Bon! Ils sont où déjà les vêtements de pluie?

On est là pour notre plaisir !
Bien esseulée elle aussi!

Aujourd’hui il pleut, il fait froid, mon cœur est empli d’inquiétude et de peine à la nouvelle de l’hospitalisation des vieux parents. Mais Jean-Luc est avec moi…

Nous allons prendre la route du retour. D’abord attendre le ferry de dimanche qui nous déposera à Bodo, refiler en Suède et changer les pneus de la moto à Lulea. Ils deviennent dangereux pour notre sécurité, ils nous ont porté si fidèlement durant ces milliers et milliers de kilomètres qu’il serait bien inconscient de croire que nous pourrions arriver à bon port sans incident.

Et ainsi, par le Danemark, l’Allemagne, l’Autriche et la Suisse (Marc et Catherine vous nous accueillez ?) nous serons autour du 20 août chez nous puis … c’est un autre voyage…

Les Lofoten

Incroyable archipel au nord du cercle polaire arctique, entre ciel et mer, celle de Norvège et le Vestfjord. On dit qu’ici l’hiver n’est pas très rigoureux et que l’été, le thermomètre ne monte guère au-dessus de 15°. (68° latitude nord).  Nous sommes arrivés sous le déluge, 9°, brouillard et hallebardes. Voilà une nouvelle occasion de ressortir vêtements chauds et vêtements de pluie. Gardons le moral, essentiel, je crois dans un si long voyage…
 

 

 

 

Après deux jours de pluie incessante, le soleil est là et alors, savourons. Aujourd’hui encore, aux Lofoten, vit une population de pêcheurs-paysans. Au large, la pêche est abondante et assurée de janvier à mars. On pêche la morue skrei dont la période de frai dure trois mois. Ces bancs de poissons attirent les pêcheurs de Tromso et d’ailleurs, c’est ainsi que l’on a construit partout dans l’archipel des fiskevaer (port de pêche) avec des baraquements en bois peints en rouge sur pilotis appuyés sur les appontements, les rorbuer.
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Un rorbu est conçu pour des équipages jusqu’à douze hommes et, aujourd’hui, en dehors de la saison hivernale de pêche, beaucoup sont restaurés, rendus confortables et loués à prix d’or aux touristes durant la période estivale. Le nôtre est sommaire, aux vitres sales, à la propreté douteuse à prix pharaonique norvégien, mais nous sommes au bord du fjord, au bord de l’eau…

Si la morue est encore mise sur des séchoirs en bois, les hjellers, pour être séchée à l’air libre, puis mise en salaison, elle est de plus en plus congelée et préparée sur place dans chaque petit port.

On prépare ainsi les filets, l’huile et les rogues (œufs des femelles prisés par les pêcheurs bretons pour la pêche de la sardine) qu’on mélange aussi à du beurre et qui est vendu en tube, comme le fromage et la confiture.

De Ballstad à Svolvaer la grande ville, à Henningsvaer, aux plages de sable blanc de Haukland, Utakleiv, quand il fait beau, la balade à moto ne devrait être que plaisir.

Mais nous sommes d’affreux sauvages et devant l’afflux écrasant des camping-cars envahissant les minuscules routes menant aux plages, s’installant devant les merveilleux points de vue, garés comme des sardines et bouchant le port (!), nous n’avons qu’une envie, fuir plus haut, plus loin.
Si l’état parfait des routes en Scandinavie permet ces hordes de camions-maison, j’en viens à prier pour que jamais les routes de Russie, de Sibérie, ne soient améliorées, parce que la splendeur de la taïga, du Baïkal en seraient irrémédiablement gâchée.
C’est un coup de gueule pas vraiment tolérant, pardonnez-moi, et vu les prix hôteliers, comme ceux de la nourriture dans les supermarchés, l’afflux des camping-cars aux soutes bourrées de provisions n’est pas prêt de se tarir.
Curieuse expérience de la nature sauvage confrontée à la sauvagerie du consumérisme.

En conclusion, les Lofoten, c’est un grand oui, sans doute hors saison, mais une certitude nous restera en mémoire, la saisissante beauté des paysages.

Ce que nous avons aimé :

  • La paix et la quiétude de la Finlande
  • Les montagnes vertes et écorchées qui tombent dans la mer en Norvège

  • Les eaux turquoise, vertes ou noires au gré du ciel qui déteint.
  • Le ravissement du regard où la surprise se cache derrière chaque virage.
  • En leitmotiv, photographier n’importe quoi.
On a bien fait de s’arrêter sur les 20 cm de goudron qui nous restaient!

 

ça au moins c’est du tag artistique!
Y’a pas que le Slip Français! Y’a aussi …

 

 

 

Peaux de renne en peau de mouton
Cueille airelle

Ce que nous n’avons pas aimé :

  • Les prix scandinaves et surtout norvégiens. Après la Russie, le choc est rude !
  • Voir un camping-car de la taille d’un bus 50 personnes prendre tout le parking du port et n’en voir sortir que 3 personnes.

A bientôt pour notre retour sur le continent. Merci à mes frères de prendre soin des parents en attendant notre retour et merci, immense merci à nos fidèles lecteurs.

 

De Salla

Samedi 7 juillet 2018

« Quand on est habité par une nostalgie incompréhensible, c’est le signe qu’il y a un ailleurs. »
Alors, on y va !

Nous partons vers le Grand Nord et c’est depuis Salla où nous choisissons de nous arrêter une semaine que nous allons rattraper l’énorme retard du blog. Il était temps, n’est-ce pas?
Un temps de repos quasiment nécessaire parce que nous sommes fatigués. Et si nos corps réclament cette pause, nos cœurs persistent à battre de joie et nos yeux à s’émerveiller sans cesse.
 
Nous avons choisi de laisser la Mongolie. Nous sommes à deux sur une moto chargée pour l’hiver et pour l’été et comme je pousse des cris d’orfraie dès que la route se creuse de trous, de sable, d’aiguilles de pin, je suis ravie de notre choix. Jean-Luc est un pilote hors pair et sans doute, seul, il aurait réussi à passer les gués et rouler sur la tôle ondulée, mais nous sommes deux, alors …
 

 

Ouf, chuis descendue!
J’suis forte! J’suis forte! …
Je vous rassure, ce n’est pas tout le temps, c’est juste pour faire baroudeur!

Notre choix est de surcroît judicieux, puisque l’ambassade de Russie à Oulan-Bator refuse aujourd’hui de délivrer des visas, même de transit aux ressortissants français en Mongolie. Nous avons une pensée pour ceux qui étaient avec nous à Vladivostok et dont c’était le projet.
Bref, nous partons à la découverte des pays du Nord.
Mes souvenirs remontent à 47 ans ( Hélène, te souviens-tu de Hans et Uwe qui nous avaient pris en stop depuis Lulea pendant 8 jours ?) et comme Jean-Luc ne connait pas …
Nous traçons une route vers l’inconnu, parce que l’idée de départ n’était pas celle-ci. C’est une des joies du voyage, se laisser surprendre.
A nous les jours éternels, les rennes, les forêts, les lacs, la nature si préservée, les escouades de moustiques et les escadrons de taons !
 

Attention! Rennes.

 

Nous avons abandonné les isbas et leurs fenêtres à dentelle de bois, place aux maisons rouges, aux simples fenêtres encadrées de blanc.
 
Pour arriver jusqu’ici, nous sommes repassé par Velikiy-Novgorod et notre étape glacée de l’aller a fait place au vert brillant des bouleaux et au bleu de la rivière.
Ce n’est pas le Nijni-Novgorod du foot, c’est celui que les russes appellent Novgorod et là, en flânant dans la ville, on ne peux pas deviner qu’il y a la coupe du monde.

Là, c’est servi sans glace.

Vite, c’est l’été! Promenons nous dans les bois …

 

Romantisme??


Nous avons traversé Saint Pétersbourg par la périphérie et Dieu sait que j’appréhendais les huit voies. Quel étonnement de voir les villes nouvelles de tours comme des Lego de couleur pouvant accueillir des dizaines de milliers de personnes et qui semblaient vides.
 

 

  Avant de quitter la Russie et pour savourer les derniers jours de visa, nous sommes restés dans une clairière au milieu des bouleaux dans un chalet prêt d’un lac à Romasky.

Voir sans être vu. Vive la glace sans tain!
D’un côté comme de l’autre, on voit dehors.

 

 

Y’a plus de bouleaux, place aux résineux!

 

 

Il n’y avait que le bruissement des feuilles, quelques cris d’enfants et le temps avait choisi de retourner sa veste. Un grand écart de 30 degrés, de quoi nous prévenir que nous montons au-delà du cercle arctique et que là-haut, l’été n’est pas le nôtre, écrasé de chaleur.

Il fait frais au p’tit matin.
France-Argentine

Nous avons laissé glisser des heures vaporeuses, savouré de longues siestes et le silence des jours. Et go … Nous avons laissé la Russie avec un pincement au cœur et la Finlande nous a accueilli dans la splendeur de ses paysages au gré de routes sans surprise.
 

Dernière maison russe.
En Finlande, des aires d’arrêt, oui, mais avec les taons et les moustiques.

Nous remontons vers la Laponie, la région la plus septentrionale de la Finlande, qui borde la Suède, la Norvège, la Russie et la Mer Baltique.

Bucolique malgré la pluie, non?
Faut vraiment freiner à temps!

Suivez-moi, c’est tout droit!

 

 

 

Eglise ou temple luthérien?

 

Attention! Rennes.

 

Z’ont oublié d’écarter les bras?
Ils ont aussi du bouleau.

Le capitaine du vaisseau.
Baroudeuse
Là aussi, à l’infini …


On dit qu’ici, il y a plus de rennes que d’humains, comme chez nous dans le Morvan où il y a plus de vaches que d’hommes. La sérénité de cette nature sauvage et intacte ne cesse de nous apaiser et de ravir nos yeux.
C’est l’été et la nuit n’existe pas ou si peu, officiellement entre une et deux heures du matin, mais on peut vous certifier que c’est plutôt un clair-obscur. C’est d’ailleurs un peu difficile de trouver le sommeil, car peu d’hébergements sont pourvus de rideaux occultants et comme il n’y a pas de volets …
Ici, c’est le territoire Sami et ce peuple a gardé une langue commune qu’ils vivent en Suède, en Finlande en Norvège ou en Russie. Pour eux, les frontières politiques n’existent pas.
Nous avons choisi de remonter le long de la frontière russe (nous en sommes à 25 km) sur plus de 1 000 km par la Via Karelia et nous nous posons dans un chalet charmant avec sauna, s’il vous plait ! à 10 km de Salla, une bien jolie bourgade, juste après avoir franchi le cercle arctique.

Sallatunturi, au nord du cercle arctique.

Vous connaissez?

C’est pas à côté!

La route parfaite pour nous y mener trace son chemin entre les lacs miroitants et les forêts de pin. Nous roulons ainsi 2 jours sous la pluie et les seuls dangers ne sont pas les camions absents, les voitures rares, mais bien les rennes et les élans qui sont ici chez eux.
Ploc, ploc, ploc, un renne à la dégaine pataude choisi de se mettre devant nous, comme pour nous montrer avec insistance le chemin. Il ne sait pas que nous avons un GPS le bougre ! Quelqu’un d’ici nous a dit que c’était un animal stupide, mais nous, nous aimons bien, comme nos blaireaux du Morvan (à 4 ou 2 pattes !)
 
Parfois, la pluie incessante nous offre des surprises. Ainsi, las d’être trempés, nous stoppons sur un parking de supermarché quand enfin une ville parait. Des motos sont garées et notre esprit grégaire nous pousse à nous garer à côté. Ce sont les motards « Gospel Rider ». Là, sous des parasols jouant pour l’heure le rôle de parapluie, ils jouent et chantent. C’est sympa et l’un d’eux offre à Jean-Luc « la bible des motards » en finnois.

Des motards qui ne parlent pas que de moto!

Il y avait un sens à tout çà?

 

“Voici la route”

Puis, à Kuusamo, nous avons fait notre étape technique :

  • Réparation des lunettes de Jean-Luc qui avaient perdu un appui-nez et
  • Vidange de la moto bien nécessaire après ces milliers de kilomètres. Bien contents de trouver une enseigne Yamaha, même si ce n’était que pour les motoneiges et moteurs hors bords. Surtout quel bonheur de pouvoir se faire comprendre et in fine, régler en € !
Enfin!
C’est pour plus tard.
Oui, vous avez raison, c’est bien 3,1 litres si on ne change pas le filtre et pas 4, comme je pensais. Vous êtes un vrai professionnel.
C’est bien de trouver une langue commune.

Nous voilà bien soulagés pour la suite du voyage.

Ce que Dominique a aimé :

  • Vivre dans la forêt
  • Voir les rennes sur la route
  • Revoir en été les paysages vus cet hiver

 

  • Photographier n’importe-quoi, en fait, c’est surtout pour garder un souvenir de nos étonnements.

Mercerie
Boucherie

Facile de choisir avec le menu!
C’est MA place!

Salade fraîche en pot.
C’est l’été, les porte-manteaux sont vides.
Cà, c’est un jacuzzi, Il y a les mêmes en bord de route, mais ce sont les poubelles de tri!
Ballons d’anniversaire

Ce que Jean-Luc a aimé :

  • Les routes sans mauvaises surprise de la Finlande
  • Avoir un casque intégral, vu les petites et grosses bêtes volantes
  • Faire enfin la vidange de la moto avec l’huile constructeur.
  • Ralentir et éviter les rennes, il n’a pas envie de prendre son élan !

Ce que Dominique n’a pas aimé :

  • Prendre des photos à 100 km/h avec le portable et s’apercevoir le soir qu’il était en mode ‘selfie’

Ce que Jean-Luc n’a pas aimé :

  • Ne pas pouvoir faire le plein en Russie à la frontière, toutes les stations étant fermées et devoir le faire au tarif bien de chez nous en Finlande.
  • Etre contraint de devoir déterminer à l’avance par tranches de 10 € la quantité de carburant à acheter sur les automates de rase campagne forêt.

Avant de se quitter, voici en images notre balade d’hier.
 

 

 

 

C’est la réserve de bois pour le foyer du refuge.

 

  

 

 

Super! Quand le lac n’est pas gelé, on a deux fois plus de paysage!

A la prochaine les amis et la famille. Bonnes vacances pour ceux qui les commencent (Stef,Aurélie,Marie,Cedrick,Rémy,Vanessa). Pour tous, savourez ce bel été. Merci Jean-François de si bien prendre soin de nos abeilles, sans oublier Gérard et Daniel. Merci Tony pour t’occuper de notre jardin er merci à Jacques, Lionel, Christian, Jean-Pierre, Antonia, Marie (celle de Lionel!),Dino, Carol et Bernard, Hélène et tous nos fidèles lecteurs si précieux. Petit clin d’œil à Mamina et Fabricia.